【文章內(nèi)容簡介】 。t233。 224。 l’ordre juridique ou 224。 l’Etat sur le territoire duquel se trouve son si232。ge social statutaire, c’est224。dire tel que d233。fini dans les statuts de la soci233。t233。, 224。 supposer que celuici corresponde effectivement 224。 la r233。alit233。 de l’activit233。 sociale. C’est le crit232。re qui est apparu me 233。tant le plus conforme aux attentes du droit mercial international, puisqu’il pr233。sente l’avantage de la simplicit233。 et co239。ncide dans la plupart des cas avec le lieu d’immatriculation. Il permet en outre de localiser la PM dans un ordre juridique 233。tatique donn233。 de fa231。on pr233。visible et sure aux regards des pr233。visions des principales personnes concern233。es que sont les associ233。s, les employ233。s, voire m234。me les tiers.Cependant, il n’est pas exclu qu’il puisse 234。tre choisi de fa231。on artificielle, non seulement au regard de la souplesse que pourrait offrir tel droit interne, mais 233。galement au regard de son droit international priv233。. C’est la raison pour laquelle le juge dispose d’un pouvoir de v233。rification et de correction en pouvant recourir non plus au crit232。re du si232。ge social statutaire, mais du si232。ge social r233。el. Celuici n’a cependant pas toujours fait l’objet d’une application autonome, dans la mesure o249。 il servait, jusqu’en 1998, 224。 d233。terminer aussi bien la nationalit233。 d’une soci233。t233。, que la loi applicable 224。 cette derni232。re. Ce qui permettait d’affirmer que la loi applicable 224。 une soci233。t233。 233。tait sa loi nationale. En outre, la jurisprudence a utilis233。 ce crit232。re aussi bien pour 2d233。terminer la nationalit233。 fran231。aise ou la nationalit233。 233。trang232。re (re224。 l’occasion duquel la Cour de cassation confirme le raisonnement de la Cour d’appel consid233。rant que la Soci233。t233。 OAL avait 171。 son si232。ge social statutaire et effectif 224。 Gen232。ve et que [la Cour d’Appel avait] pu d233。duire que la soci233。t233。 Overseas Apeco Ltd 233。tait de nationalit233。 suisse 187。). b. Historique jurisprudentiel et l233。gislatif ou l’233。garement de la jurisprudence dans les confins dela 171。 nationalit233。 187。 des soci233。t233。s Le probl232。me de l’utilisation du concept de nationalit233。 en mati232。re de soci233。t233。 et de la confusion que celleci a engendr233。 a pour point de d233。part l’arr234。t . A l’origine de cette affaire, une soci233。t233。 espagnole, exer231。ant son activit233。 merciale en France, r233。clamait que la reconnaissance de sa nationalit233。 233。trang232。re afin d’233。viter d’234。tre assujettie 224。 un pr233。l232。vement en France. Avant tout r232。glement au fond, le litige donna lieu 224。 un conflit interne et n233。gatif de p233。tence entre les juridictions administratives et judiciaires qui consid233。r232。rent alors qu’elles 233。taient inp233。tentes pour trancher la question de la d233。termination de la nationalit233。 de la soci233。t233。 Mayol Arbona. Le Tribunal des conflits, en ce qu’il raisonne par analogie avec l’article 3 du C. civ. et pare le probl232。me pos233。 par la nationalit233。 des PM au probl232。me de l’233。tat et de la capacit233。 des personnes physiques, relance le d233。bat sur l’emploi du concept de nationalit233。 en mati232。re de soci233。t233。s. Plus pr233。cis233。ment, cet arr234。t, du fait de l’emploi du concept de nationalit233。, ravive les discussions doctrinales – principalement initi233。e par Pillet d232。s 1914 (Les personnes morales en droit international priv233。, 1914) – relative 224。 l’emploi de la notion de nationalit233。 en mati232。re de soci233。t233。s. Plus pr233。cis233。ment, si le Tribunal des Conflits rappelle que la nationalit233。 des personnes morales est distincte de celles des personnes ph